Certains habitants de l’île se souviennent encore du chemin de fer. Entre 1892 à 1976, La Réunion possédait une ligne de 126 kilomètres. Le « Ti train » assurait le développement de la filière canne à sucre à travers ses services.
Saint-Denis se trouvait au cœur de la ligne. Le chemin de fer se divisera en deux sections : celle du Vent ou de l’Est, qui comprendra de Saint-Denis à Saint-Benoît, environ 50 kilomètres, et celle de Sous-le-Vent ou de l’Ouest, qui compte jusqu’à Saint-Pierre un peu plus de 80 kilomètres.
Les premiers tests sont effectués en 1870. En 1882, le chemin de fer de La Réunion a été inauguré. L’exploitation de la ligne ne s’arrêtera qu’en 1970 quand une voie rapide entre le Nord et l’Ouest sera ouverte, par le biais de la route en Corniche. Aujourd’hui, il reste un tronçon de voie métrique à la Grande Chaloupe, sous le tunnel, juste à côté de l’entrée sur la corniche.
Aujourd’hui, il est possible d’apprécier les vestiges de cette ligne à travers une série de randonnées assez sportives au demeurant. Ludovic, un jeune Rivèrois, a eu en tête de faire rédécouvrir ce patrimoine lontan au plus grand nombre. En 2019, il s’est lancé le défi de suivre le trace de Saint-Pierre à Saint-Benoit. Aujourd’hui, le compte Twitter @AuPlusPrèsDuCheminDeFerRéunionnais est une curiosité à apprécier. Ludovic partage ses trouvailles en termes d’ouvrages d’art, d’histoires ou d’anecdotes.
Quant aux randonnées, il faut comptabiliser une quinzaine de jours selon les circuits pour en apprécier toute la matière, mais on peut le faire par étape, comme Ludovic l’a fait en 2019.