Le 1er septembre dernier devait expirer le visa de court séjour des membres de la délégation comorienne. Ils étaient au nombre de 250, mais 58 d’entre eux avaient été portés disparus. Que sont-ils devenus car désormais ils sont en situation irrégulière à La Réunion ?
Il est clair que des personnes sans papiers ne vont pas se retrouver du jour au lendemain derrière un bureau administratif ou travailler pour l’État. A moins de trouver un moyen d’avoir une carte de résident, il est quasiment impossible que ces sportifs obtiennent la nationalité française du jour au lendemain. Nul ne sait d’ailleurs ce qu’ils ont emporté dans leur portefeuille pour savoir s’ils mènent un train de vie aisé ou au contraire n’ont pas un sou.Dans ce dernier cas, ils peuvent se retrouver à la rue avec comme seul moyen de subsister la mendicité voir pire. Ils sont obligés de vivre cachés en changeant d’apparence pour ne pas se faire reconnaître par la police. Ils font désormais partie de la liste des personnes recherchées pour séjour irrégulier.
Ces sportifs sont sûrement restés à La Réunion pour avoir une vie meilleure, il faut même envisager qu’ils aient trouvé un travail au noir. Dans les champs de canne, les planteurs continuent d’embaucher des travailleurs saisonniers payés en liquide. Il en est de même dans les secteurs comme l’hôtellerie, la restauration, le bâtiment ainsi que les services comme le gardiennage ou autres. Les issues sont donc nombreuses pour ces sportifs exilés rêvant d’une meilleure situation. Reste à savoir combien d’entre eux sont encore sur l’île !
Il faut aller chercher dans les cirques Mafate etc.