Des analyses alarmantes
A 100 jours du coup d’envoi des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, une nouvelle étude réalisée par l’ONG Surfrider Fondation vient jeter le trouble sur la promesse faite par les autorités de rendre la Seine baignable pour les épreuves de natation et de triathlon. En effet, les analyses effectuées depuis septembre 2023 par l’association révèlent la présence de bactéries, notamment des entérocoques et de l’E. Coli, à des niveaux 2 à 3 fois supérieurs aux normes fixées par la Fédération internationale de natation pour la santé des athlètes.
Sur les 14 prélèvements réalisés, 13 ont révélé la présence de ces bactéries, rendant la baignade dans la Seine impossible, et ce, d’autant plus que les seuils de qualité de l’eau se dégradent particulièrement après des épisodes pluvieux intenses.
Un “plan B” inexistant ?
Malgré ces résultats alarmants, les autorités maintiennent leur objectif de rendre la Seine accessible aux nageurs pour les JO. La préfecture de la région Île-de-France assure que les “travaux ne sont pas finis” et qu’un “plan B” n’est pas envisagé.
Cependant, ces déclarations ne manquent pas de susciter le scepticisme, d’autant plus que des voix s’élèvent pour demander le report, voire l’annulation, des épreuves en eau libre dans la Seine.
Un nouveau défi pour les organisateurs
Cette nouvelle polémique s’ajoute aux nombreux défis auxquels les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris sont déjà confrontés. La question de la qualité de l’eau de la Seine est une question sensible qui pourrait ternir l’image de l’événement et mettre en danger la santé des athlètes.
Reste à savoir si les autorités parviendront à relever ce défi d’ici à l’ouverture des Jeux, le 26 juillet prochain. L’affaire est à suivre de près.