Lors du match amical remporté 2 à zéro par l’Espagne face à la France, la révolution du football était en marche. Pour la première fois dans un match amical incluant la France, un but a été refusé après visionnage de la vidéo (48e). Alors qu’Antoine Griezmann pensait ouvrir le score, l’arbitrage vidéo lui a donné tort. En visionnant les images, les arbitres en régie ont pu se rendre compte que Layvin Kurzawa était hors-jeu quand il a remisé pour le joueur de l’Atlético. Sur le second but espagnol, les arbitres ont encore fait appel à la vidéo. En accordant le but du 2-0 à Deulofeu, d’abord refusé pour un hors-jeu inexistant.
L’assistance vidéo peut être utilisée dans quatre situations de jeu seulement : après un but marqué, sur une situation de penalty, pour un carton rouge direct ou pour corriger une erreur d’identité d’un joueur sanctionné. L’arbitrage vidéo n’est pas encore formellement autorisé par l’International Board (Ifab), l’organisme garant des règles du football, mais est en phase de test dans plusieurs pays. Si les tests s’avèrent concluants. Il sera envisageable qu’on fasse appel à cette technologie lors du Mondial 2018 en Russie.
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