L’Excelsior était la seule équipe d’outre-mer encore en lice. Pour arriver en 32^e de finales de la Coupe de France, les Tango, qui évoluent en division d’honneur à la Réunion, ont éliminé successivement Avoine Olympique Chinon (CFA 2) et le FC Mulhouse (CFA). La logique a été respectée le LOSC, club pensionnaire de Ligue 1 s’est qualifié pour les 16^e.

Le choc a été sur tous les tableaux. Sur le plan sportif d’abord, mais aussi sur le plan climatique. Tandis qu’une chaleur étouffante règne sur l’île – nous sommes en plein été austral – un épisode de grand froid s’abat sur la France. Cela n’a semblé nullement affecter les Orange. « Nous sommes les petits Poucets qui se présentent contre l’ogre lillois mais on va faire de notre mieux », avait expliqué Bernard Mahmoud, le coach. Les Tango ont joué dans le stade Pierre-Mauroy qui peut accueillir 50 000 personnes, alors que les deux principaux stades de La Réunion ne dépassent pas les 8 500 places. La belle épopée a été commentée par la plupart des grands médias sportifs de l’Hexagone, le site Europost.fr leur a même consacré un bel article.

Comme prévu, Dimitri Payet coup d’envoi de la rencontre. Pour le match proprement dit, Lille a dominé outrageusement comme attendu. Dès la 12ème minute, Excelsior a été sauvé par sa barre. Rony Lopes qui a touché du bois après une frappe depuis le second poteau. A la 18ème minute, Ibrahim Amadou concrétise la possession lilloise par l’ouverture du score. Sur un corner rapidement joué, le milieu lillois voit le ballon lui parvenir au second poteau. Libre de tout marquage, il conclut facilement. A l’heure de jeu, Soumaoro a permis à Lille de s’envoler face à l’Excelsior (2-0) Les Tango ont résisté vaillamment et Benjamin Pythie entretient l’espoir en réduisant le score à 2 à 1.

Rony Lopes prouve qu’il y a un monde d’écart entre les deux formations et d’une belle frappe hors de la surface, trompe le portier orange.  Ce, avant que Martin Terrier (89e) ne close définitivement le débat et ne mette fin à la belle épopée des Tango.