Après avoir été une exilée depuis tant d’années, Valérie décide de retourner dans son pays natal : l’île de la Réunion. Exilée depuis l’enfance, elle n’a pas pu revoir sa mère vivante. Cette dernière est morte depuis des années. Pour retrouver ses racines, Valérie a dû passer des annonces à la radio. Elle qui s’attendait à retrouver ses proches, retrouve d’abord un ami de la famille. Il s’agit de son parrain qui ne pensait plus la revoir vivante, leur rencontre fut remplie d’émotions. Cet homme l’aide ensuite à retrouver bon nombre de ses cousins et cousines, qui étaient tous contents de la retrouver.
Cependant, elle n’a pas pu obtenir ses papiers d’état civil. Elle a tenté de les récupérer en se rendant à la mairie de Bois de Nèfles, mais ses efforts étaient vains. Elle n’obtient que sa première carte d’identité nationale où sa vraie identité est marquée. Le nom inscrit sur cette carte est en fait : Marie Germaine Perigogne. Consciente des blocages administratifs locaux, elle décide de créer des associations. Elle est devenue porte-parole d’une fédération appelée la FEDD. Depuis quelques années, une commission a été instaurée par la ministre d’Outre-mer pour se charger du dossier « des enfants de la «creuse ». Celle-ci a pour objectif de retrouver l’identité des personnes concernées.