La situation s’enlise. Samedi, un membre du collectif « Pou Lagwiyann dékolé » avait appelé la « fermeture totale, jusqu’à nouvel ordre », des barrages à partir de dimanche minuit. Néanmoins, le collectif a dû faire marche arrière. Le blocage « total » du département est une mesure très critiquée au sein de la population.
La ministre des outre-mer, Ericka Bareigts, a demandé dimanche au collectif de « lever les derniers barrages. Les enfants doivent pouvoir retourner à l’école dans un environnement apaisé. L’économie guyanaise ne peut être ainsi fragilisée plus longtemps ».
Le conseil des ministres a validé, mercredi 5 avril, une aide d’urgence de plus d’un milliard d’euros à destination de ce département d’outre-mer sinistré. Lagwiyann dékolé réclame 2,1 milliards supplémentaires, et dénonce des décennies de sous-investissement chronique de Paris en Guyane.
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