Bon nombre d’entre nous se perdent et paniquent face à la crise sanitaire engendrée par la covid-19. Le dilemme s’impose entre suivre les protocoles sanitaires ou poursuivre les traintrains de la vie au quotidien ?
Cette question reste fondamentale pour tout être pensif car c’est la vie qui est en jeu et c’est l’enjeu de la vie.
En suivant l’actualité internationale et l’évolution mondiale de la pandémie, le nombre de personnes touchées et tuées par le coronavirus ne cesse d’augmenter. La covid-19, qui est un nouveau virus, une épidémie de pneumonie d’allure virale selon l’institut pasteur, émergé dans la ville de Wuhan (province de Hubei, Chine) en décembre 2019 et a été découverte le 09 janvier 2020. La maladie a d’ abord été appelée 2019-nCoV puis officiellement SARS-CoV-2 par les autorités sanitaires chinoises et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce nouveau virus est l’agent responsable de cette nouvelle maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19 (pour CoronaVIrus Disease).
Après avoir ravagé toute la Chine en janvier-février 2020, la situation épidémique a évolué au niveau mondial en atteignant la Corée du Sud, le Japon, la Singapour, l’Iran, l’Italie avant de surgir dans tous les pays de l’Union Européenne et enfin atteindre les Amériques et le continent Africain.
Désormais, sa nomination en tant que maladie épidémique a été remplacée par la pandémie car la maladie a atteint tous les pays du monde sans exception, allant du plus pauvre au plus riche.
L’envahissement de cette maladie dans le monde a bouleversé nos quotidiens : les mesures prises par les dirigeants des pays les plus touchés étaient du jamais vu, ce qui a entrainé des conséquences dramatiques sur l’économie mondiale. Cette dernière s’est avérée figée et rencontre une difficulté pour la croissance mondiale car la propagation de la maladie est imminente et que la maitrise ne peut se faire qu’en suivant les règles drastiques : confinement national, port obligatoire du masque, fermetures d’établissement, couvre-feu…
Mais en restant chez soi, certes, chaque individu pourra s’échapper de la maladie mais en même temps peut s’échapper de son confort matériel. Plusieurs entreprises, que ce soit PME ou PMI, souffrent fortement suite à cette décision prise par le gouvernement des pays concernés mais la solution est –elle adaptée à toutes les situations ou faudra –t-il faire un sacrifice pour échapper à la maladie ? Le dilemme s’impose : rester à la maison pour ne rien manger ou sortir travailler pour attraper la maladie ? Quelle stratégie s’avère la plus payante ?
Les critiques restent nombreuses face à des gestions de crise parfois difficile. Les entités mondiales ne cessent de faire des recherches et font une course à la recherche des vaccins, qui sont jusqu’à présent, ne reste qu’en phase de test et l’application toujours en attente. La maladie perdure, les risques sont immédiats mais dans combien de temps pourra-t-on trouver une solution efficace à cela ?
Sera-t-il temps de repenser aux autres pandémies qui ont ravagé ce monde depuis des siècles ? Quelles étaient les solutions prises pour y faire face et vivre avec et les faire disparaître ? Plusieurs questions peuvent se poser sans avoir aucune réponse, mais face à la situation actuelle, il est nécessaire de prendre un recul pour chaque personne.
L’étude toute récente indiquant qu’un Français sur 5 sera pauvre avant la fin de l’année 2020, nous montre à quel point la crise s’abat dans chaque foyer, la situation devient critique pour en arriver jusqu’au chômage et tout perdre en un clin d’œil.
C’est une guerre sans merci et une guerre contre un ennemi invisible, la seule solution c’est de prendre en main sa vie en respectant celle d’autrui. Donner la liberté au citoyen pour pouvoir choisir son destin en imposant toutes les règles de distanciations sociales et les gestes barrières afin d’éviter la propagation de cette maladie mortelle.
Tout individu, en connaissance de cause, sera responsable de son avenir et pourra peser le pour et le contre de la situation actuelle. Est-il donc nécessaire de choisir à la place d’autrui ou serait –il mieux d’intensifier la sensibilisation pour remettre la tête sur les épaules de chaque personne morale ?
A méditer…
Miranaraz.