En août 2015, un tribunal français ordonnait aux services de l’état-civil de corriger l’acte de naissance d’une personne intersexuée, afin d’y apposer la notion de sexe “neutre”. L’on croyait alors à une avancée majeure dans la cause des transgenres. Néanmoins, la décision a été infirmée en appel le 22 mars dernier par la Cour d’appel d’Orléans. Le débat sur le troisième sexe est vif au sein de la société française voire réunionnaise.
Dans un arrêt rendu le 21 mars 2016, les magistrats de la cour d’appel avaient estimé « qu’admettre la requête de Monsieur X reviendrait à reconnaître – sous couvert d’une simple rectification d’état civil– l’existence d’une autre catégorie sexuelle ». Ce n’est pas encore le cas en France, contrairement à d’autres pays comme l’Inde où les transgenres sont considérés comme faisant partie intégrante d’une autre catégorie sexuelle.
L’Australie a été un précurseur. En avril 2014, le pays avait reconnu « qu’une personne peut être ni de sexe masculin ni de sexe féminin ». Les juges de la Haute Cour avaient alors autorisé, à l’unanimité, l’enregistrement d’une personne comme étant d’un genre « spécifique ». Le débat au sein de la société fait rage en ce qui concerne le transgenre. Comme à chaque problématique, tout est question de tolérance et de discussions.
Crédit photo : Claudia Gonzales
Est ce qu’il y en a à la Réunion??