Un défilé d’une belle brochette de politiciens. Ce jeudi matin, Nassimah Dindar, Jean-Jacques Vlody, Bachil Valy, Yvon Bello et Raymond Soucramanien ont défilé à la barre dans le début du procès de l’affaire du foyer de l’enfance de Terre Rouge.

 

La peine pourrait être lourde pour certains. S’ils sont reconnus coupables, ils risquent de se voir infliger  une peine d’inéligibilité. Les charges qui planent portent sur la discrimination à l’embauche, trafic d’influence et favoritisme.  Les faits remontent après qu’en 2008, les élections du Conseil Général font basculer la majorité. Nassimah Dindar s’allie alors à Jean-Jacques Vlody.

 

Une forte suspicion de favoritisme porte sur le recrutement du personnel dans le Foyer de l’enfance de Terre-Rouge. Tous les contrats du personnel en place ne seraient pas renouvelés au profit de nouveaux prétendants proches de la présidente du Conseil régional faisant fi des exigences techniques liées aux postes en question. Les exemples sont légion : un ancien chauffeur de poids sera chargé de la surveillance nocturne d’un groupe d’enfants par exemple. Le personnel déjà en place était pourtant qualifié et l’établissement avait dépensé 100 000 euros en formation : des deniers publics sera éjecté.

 

Le procès débute hier, mais l’opinion publique est assez sceptique sur son issu. Les personnalités politiques mêlées sauront sûrement éviter le pire au grand dame des personnes qui ont subi des préjudices et surtout des enfants. Le clientélisme politique triomphera, comme d’habitude.