Le maitre de conférences, se retournerait dans sa tombe devant l’imbroglio que suscite son processus de remplacement. L’historien – qui a supervisé les recherches sur l’esclavage et l’engagisme – a disparu tragiquement en juillet 2014, l’université de La Réunion procède à son remplacement.
Cette fois-ci, les procédures n’auraient pas été respectées, ce qui suscite l’ire des historiens. Un comité de sélection doit être mis en place. Il est composé d’une douzaine de membres (enseignants chercheurs de la discipline) répartis à parité entre collègues de l’Université de la Réunion et collègues extérieurs.
Le Crefom s’est clairement positionné pour une préférence régionale. Il s’est exprimé en faveur de candidats locaux. Quant à l’université, son choix penche sur une candidature provenant de Nantes, qui aurait également la préférence du président de l’Université, Mohamed Rochdi. Ce vote devra être validé par le conseil d’administration, dans une semaine, pour que le recrutement soit effectif, au grand dam des historiens qui veulent que le poste soit attribué à une candidature locale. Le nom du ou de la remplaçante de Sudel Fuma sera dévoilé qu’à l’issue du vote du conseil d’administration de l’université.