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Pour un « calendrier climatique » qui protège nos enfants

De nouveau, cette année des lycéennes ont refusé de suivre leurs cours par cette chaleur qui règne. Les enfants sont non seulement pénalisés par la chaleur étouffante, mais ils sont également soumis aux rayons du soleil ou aux pluies diluviennes et leurs aléas (dangers sur les routes, écoles fermées …).

 

Il est urgent de repenser notre calendrier dans son intégralité. Est-il normal que nos enfants passent plus de temps à l’école pendant la saison chaude ? Tous les spécialistes de l’enfance le concèdent : notre calendrier actuel est une absurdité et ne répond en rien aux attentes des élèves.

 

En métropole, aucunes vacances n’excèdent deux semaines pendant l’année scolaire. Les grandes vacances de juillet/août sont aussi les deux mois les plus chauds de l’année : rien de plus logique. Faisons la même chose dans notre académie. Les élèves seront plus concentrés et apprendront mieux. Les enseignant(e)s perdront moins de temps. En outre, si la majorité de l’année se déroulait pendant l’hiver austral, nous prendrions moins de risque pour nos enfants au moment d’un épisode cyclonique et/ou pluvieux. Enfin, pour ceux qui pensent que le calendrier climatique handicaperait les élèves partant poursuivre leur scolarité ou leurs études en Métropole, rien n’est plus faux. En effet, moins de 4% des élèves quittent La Réunion.

 

Pour cette minorité, il s’agit avant tout d’élèves qui ont terminé un cursus comme les bachelier(e)s. Si un lauréat du baccalauréat termine son année en février après deux mois de vacances et s’inscrit dans une école en métropole à la rentrée de septembre, il pourrait mettre à profit ces six mois pour trouver sa voie et mieux se préparer à la difficile et sélective première année. Des écoles partenaires en Métropole faciliteraient les démarches et le choix de l’étudiant(e). Néanmoins, on comprend bien que cet « alignement » du rythme scolaire est destiné à favoriser des intérêts commerciaux. En effet, les avions ne seraient pas pleins aux aller comme aux retours et les périodes tarifaires les plus fortes ne seraient plus aussi justifiées… Un calendrier climatique qui protège nos enfants, plutôt que les intérêts commerciaux !

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