Paris, le 8 avril 2024 – Hier, une centaine d’étudiants se sont rassemblés devant le ministère des Sports à Paris pour protester contre la réquisition de 12 résidences Crous pendant les Jeux olympiques de 2024. Ces résidences, qui accueillent habituellement 3 000 étudiants, seront mises à disposition des pompiers, des soignants, des forces de l’ordre et de la sécurité civile pendant les JO.
Les étudiants, soutenus par plusieurs syndicats, dénoncent un manque de concertation et de solutions de relogement pérennes. Ils s’inquiètent également de l’impact de cette décision sur leur vie quotidienne et leurs études.
Un sentiment d’abandon et d’injustice
“On nous met à la porte pour les JO, sans se soucier de notre avenir”, s’exclame une étudiante en deuxième année de licence. “C’est une injustice totale.”
“On nous propose des solutions de relogement provisoires, mais ce n’est pas acceptable”, renchérit un autre étudiant. “On a besoin de stabilité pour réussir nos études.”
Des solutions de relogement insuffisantes
Le Crous a promis de reloger tous les étudiants impactés par la réquisition, mais les solutions proposées ne satisfont pas les étudiants.
“On nous propose des chambres en cité universitaire, mais elles sont souvent insalubres et éloignées de nos universités”, explique une étudiante. “Ce n’est pas possible de vivre dans ces conditions.”
Un appel à la mobilisation
Les étudiants appellent à la mobilisation pour faire pression sur le gouvernement et obtenir l’annulation des réquisitions.
“On ne lâchera rien”, affirme un représentant d’un syndicat étudiant. “On se battra pour notre droit au logement.”
L’avenir incertain des étudiants
La situation reste incertaine pour les étudiants concernés par les réquisitions. Le gouvernement a promis de trouver des solutions pérennes, mais les étudiants attendent des actes concrets.
En attendant, la mobilisation continue.