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Les violences sexuelles en ligne de mire

Traitées par le silence au cours des dernières décennies, les violences sexuelles s’affichent au grand jour depuis quelques années. Les tabous disparaissent à mesure que les langues se délient et que la justice est à l’œuvre. L’association « Stop aux  Violences Sexuelles » est une de ces associations qui veulent secouer les puces de la société concernant un sujet qui dérange. Travaillant dans le domaine de la prévention, du soin des victimes comme des auteurs, cette association souhaite à terme faire bouger les lois en matière de délais de prescription. Elle a lancé au cours des deux dernières années une grande étude épidémiologique à l’échelle nationale afin d’obtenir des données fiables concernant les violences sexuelles ainsi que leurs conséquences sur la vie des personnes. Cette association ouvre des antennes dans chaque département y compris les DOM TOM afin de faire connaître ses actions, de proposer des accompagnements spécifiques par le biais d’outils tels que l’escrime ou l’art-thérapie et souhaite réaliser un maillage d’acteurs locaux sur ce thème.

L’association SVS sera présente à la Réunion à la fin du mois d’octobre pour dispenser une formation de base destinée à tous sur le thème des violences sexuelles ( les 29 et 30 octobre prochain au CHU de Saint Pierre, formation gratuite sur inscription). Cette formation donnera un tour d’horizon du résultat des études épidémiologiques sur le sujet. Elle présentera les conséquences physiques, psychologiques et sociales des violences sexuelles et donnera également des outils d’accompagnement et de soin. Elle présentera enfin les aspects juridiques, les définitions et les lois en matière de violences sexuelles.

Une formation en périnatalité aura également lieu du 31 octobre au 2 novembre au Coghor à la Souris Chaude ainsi qu’une formation aux techniques psycho-corporelles de soins et d’accompagnement les 3 et 4 novembre au Centre Hospitalier Gabriel Martin à Saint Paul.

Sous la supervision de maîtres d’armes locaux, l’association interviendra à la prison du port pour donner des cessions d’escrimes thérapeutiques à destination des détenus auteurs et/ou victimes de violences sexuelles.

En attendant que les consciences s’éveillent sur le sujet des violences sexuelles, le meilleur remède est d’en parler. Alors libérons les paroles, offrons un espace à l’intérieur de nous pour que les choses changent.

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