Un certain mystère les entoure. Ils font partie du folklore réunionnais. « Ils » ce sont les « gardiens volcans ». Selon la légende locale, ces habitants vivent sur le « chemin volcan » : la route qui mène au Piton de la Fournaise. Les roux, surnommés localement « coco rouge » sont particulièrement impressionnants et renvoient à l’image du volcan. La croyance populaire explique que leurs chevelures ont été colorées par la lave.
Le volcan actif a une place prépondérante dans la culture locale. Il est à la fois respecté et craint car le Piton de la Fournaise crache souvent sa lave et offre un spectacle majestueux qui s’apparente à une démonstration de force. D’où, le respect des Réunionnais vis-à-vis de ceux qui sont considérés comme ses gardiens.
« Ôté, alla Gardien Volcan ! », à chaque fois que les adultes ou les enfants croisent des roux, cette interjection est lancée, comme en signe d’admiration. C’est la première réflexion qui vient à l’esprit, lorsque l’on croise dans la rue une personne à la chevelure rousse. Qui l’a dit le premier ? Le temps a effacé sa trace mais l’expression fait bien partie de la langue locale. Mais que ces « gardiens volcan » existent réellement ou pas n’a que peu d’importance, la culture de la tradition péï est la plus importante. Elle symbolise une certaine résistance réunionnaise face à l’acculturation française et occidentale.
« Bande gardien volcan na point cheveux blanc » : en fait la couleur de leurs cheveux en vieillissant passe du roux au blond et enfin se fixe sur un pigment légèrement argenté, une particularité qui fait que les « gardiens volcan» ne vieillissent pas…
Su boite dakatine na 1…lol
Complètement faux, l’expression ”gardien volcan ” n’ai qu’une critique envers les roux, aussi mal vu aujourd’hui qu’avant,un signe d’admiration selon vous!!! Laissez moi rire ?