Les fortes chaleurs qui règnent dans les salles de classe à La Réunion ont poussé les élèves du lycée Pierre Poivre et du collège Joseph Hubert à manifester pour obtenir des mesures concrètes. Le 6 février 2025, une mobilisation spontanée a vu le jour, d’abord sur les réseaux sociaux, puis sur le terrain, où les lycéens et collégiens ont brandi des pancartes pour exprimer leur mécontentement face aux conditions insupportables auxquelles ils sont confrontés chaque jour dans leurs établissements scolaires. Ce mouvement de protestation s’est rapidement propagé à travers l’île, touchant plusieurs établissements scolaires.

Les élèves des deux établissements, situés à proximité l’un de l’autre, ont dénoncé la chaleur excessive dans leurs salles de classe, rendant l’apprentissage difficile et parfois même insupportable. À l’heure où les températures atteignent des sommets dans l’île, il devient crucial de garantir un environnement d’étude adéquat pour les élèves. Cette situation a pris une ampleur telle que des actions symboliques ont eu lieu, comme ce matin, où deux élèves du lycée Pierre Poivre ont décidé de se raser la tête en signe de solidarité avec le mouvement.

En réponse à la situation, la Région a annoncé la mise en œuvre d’un “plan chaleur”, visant à améliorer le confort thermique dans les lycées de l’île. Ce plan devrait permettre d’installer des dispositifs adaptés et d’envisager des solutions pour mieux gérer les fortes chaleurs en période de canicule. Toutefois, malgré cette annonce, les manifestations continuent, soulignant l’urgence de la situation.

Les élèves exigent des actions concrètes et immédiates pour que leurs conditions d’apprentissage s’améliorent. Les pancartes brandies sur les lieux des manifestations affichent des messages clairs : “Plus de ventilateurs” et “Des salles de classe climatisées” sont les revendications principales des jeunes manifestants. En effet, les conditions de chaleur extrême, amplifiées par l’humidité tropicale, rendent difficile la concentration et l’apprentissage dans de nombreuses écoles de l’île.

Crédit photo, Mon Saint-Jo