Le célèbre parc aquatique Marineland d’Antibes, situé sur la côte d’Azur, accueillera ses derniers visiteurs ce dimanche. Après 40 ans d’activités, cette fermeture marque la fin d’une ère, conséquence directe de la nouvelle législation interdisant les spectacles de cétacés en France à partir de 2026.

Une fréquentation en forte baisse
Inauguré il y a quatre décennies, Marineland a été un incontournable du tourisme dans les Alpes-Maritimes. Cependant, les dix dernières années ont vu une chute dramatique de la fréquentation, passant d’un million de visiteurs annuels à seulement 425 000. Cette baisse est principalement attribuée à une prise de conscience accrue sur les conditions de vie des animaux marins en captivité, notamment les orques, qui sont devenues un symbole des critiques adressées aux parcs marins.

Le sort des animaux
Le parc abrite actuellement environ 4 000 animaux, dont une grande majorité est née en captivité. En raison de leur dépendance à l’homme et de l’incapacité à survivre dans la nature, ces animaux ne pourront pas être relâchés. Le parc a annoncé qu’il décidera de leur avenir d’ici un an, avec une forte probabilité qu’ils soient transférés vers d’autres parcs marins à l’étranger, où ils continueront à être pris en charge.

Impact et avenir des parcs marins
La fermeture de Marineland s’inscrit dans un mouvement global de remise en question de la captivité animale à des fins de divertissement. De plus en plus de pays adoptent des législations visant à interdire ou limiter les spectacles avec des animaux sauvages. Pour Marineland, cette décision est le résultat de pressions environnementales et éthiques croissantes, poussant le parc à revoir son modèle d’exploitation.