Le gouvernement de l’île Maurice a décidé de suspendre l’accès à l’ensemble des réseaux sociaux du pays en réponse à une menace de divulgation d’informations sensibles. Un individu non identifié aurait affirmé détenir des preuves compromettantes concernant des actes graves impliquant des membres du gouvernement, notamment des meurtres et des activités illégales. Cette décision vise à limiter la diffusion de ces informations sur les plateformes en ligne.
L’interruption des réseaux sociaux est survenue suite à une menace claire de dévoiler des données qui pourraient nuire à la réputation de l’administration mauricienne. Ces informations concernent des crimes graves et des actes qui, s’ils étaient confirmés, auraient un impact significatif sur le climat politique du pays.
La population, coupée des réseaux sociaux, n’a plus accès à l’un des principaux canaux d’information et de discussion publique. Cette suspension réduit ainsi la capacité des citoyens à partager ou suivre l’évolution de la situation en ligne.
Le gouvernement justifie la suspension comme un moyen de contenir une possible diffusion non contrôlée de contenus qui pourraient déclencher des réactions violentes ou déstabiliser l’ordre public. Il s’agit également, selon certains observateurs, d’un moyen d’éviter que les informations sensibles ne deviennent publiques avant que l’État n’ait pu réagir.
Cette suspension est sans précédent à Maurice et soulève des inquiétudes parmi les défenseurs de la liberté d’expression. L’accès aux réseaux sociaux, devenu un outil de communication incontournable dans la vie quotidienne des Mauriciens, est limité, soulevant des questions sur la gestion de crise et la censure.
En bloquant l’accès aux réseaux sociaux, le gouvernement mauricien introduit une forme de contrôle sur la circulation de l’information dans un contexte où la transparence est déjà remise en question. Il reste à voir si cette décision sera prise ou si elle sera levée une fois la situation stabilisée.