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L’argent d’un réseau de prostitution isérois blanchi à La Réunion

C’est une enquête de longue haleine qui a débouché sur le démantèlement d’un réseau de prostitution par les gendarmes de la section de recherches de Grenoble, épaulés par leurs collègues du groupement de l’Isère.

 

La série d’interpellations a mobilisé une centaine de militaires et à l’issue de laquelle six personnes ont été placées en garde à vue. Et une vingtaine de jeunes femmes auditionnées comme témoins et victimes.  Le début de l’affaire remonte à l’automne 2015. Une prostituée dépose une plainte pour violence.

 

La plainte remonte jusqu’à la section de recherches de Grenoble, qui avait donc commencé à s’intéresser plus sérieusement aux fourgons stationnés le long des routes, à leurs occupantes, mais surtout aux personnes gravitant autour de ces femmes originaires de Guinée Équatoriale ou du Nigeria. Une information judiciaire avait finalement été ouverte à la fin de l’année pur proxénétisme aggravé et traite des êtres humains. Un garagiste suspecté de préparer et réparer les fourgons utilisés par les prostituées et un conducteur de bus suspecté d’arrondir ses fins de mois en transportant les jeunes femmes jusque sur le bord des routes, où elles vendaient leurs charmes de 6 à 20 heures.

 

Rapportées dans les colonnes du Parisien, les investigations des enquêteurs ont permis d’établir que les bénéficiaires de cette prostitution avaient effectué des investissements importants dans l’Isère et sur l’île de La Réunion. Il faut dire que l’argent amassé par les proxénètes coulait à flot et qu’il fallait les blanchir le plus rapidement possible.

 

Crédit photo : NH

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