Depuis avril 2019, Honu, une jeune tortue imbriquée, est régulièrement observée au Cap Lahoussay, une zone où la pêche est courante. Récemment, elle a été photographiée avec un hameçon dans le bec, un problème récurrent pour cette tortue. En 2023, Honu avait déjà été admis au centre de soins de Kelonia pour avoir avalé plusieurs hameçons. Relâchée en janvier 2024 à la passe de l’Ermitage, elle a rapidement retourné au Cap, malgré les risques.
Les tortues imbriquées, espèce carnivore, sont souvent attirées par les appâts des pêcheurs. Le danger principal vient des fils de pêche. Si le fil n’est pas coupé court, il peut s’enrouler autour du cou ou des nageoires, entraînant des blessures graves ou la mort. Il peut aussi s’accrocher aux coraux, ressemblant à la tortue de remonter à la surface pour respirer. En 2023, lors d’un incident précédent, le fil accroché à l’hameçon de Honu avait pu transiter par son tube digestif et être évacué naturellement, mais ce cas reste rare.
Pour limiter ces risques, il est recommandé de couper le fil de pêche aussi court que possible. Les pêcheurs doivent rester vigilants pour minimiser les impacts sur la faune marine, en particulier dans des zones fréquentées par des tortues comme le Cap Lahoussay.
Crédit Photo : Kelonia