L’épidémie du coronavirus atteint une proportion de plus en plus inquiétant. La Réunion aurait pu difficilement y échapper, même par rapport à sa situation insulaire. L’île est une plaque tournante de la région et de par son statut ultramarin, beaucoup de personnes vont et viennent. Ainsi, l’aéroport Rolland Garros a été l’une des principales portes d’entrée de la maladie à La Réunion. Les décisions ont tardé à être prises. Il y a eu une véritable valse-hésitation de la part de l’administration. Or dès le 15 mars, les citoyens ont alerté les autorités pour que Rolland Garros soit fermé, même partiellement. Une pétition a été lancée par Fanny S. Elle avait recueilli près de 9 000 signatures. Mais d’aucuns demandent encore pourquoi la décision a autant tardé. Le premier cas a été détecté le 11 mars 2020.
Les vols d’agréments à destination de La Réunion et de Mayotte n’ont été interdits que depuis le 20 mars 2020. Aujourd’hui, les vols commerciaux entre Paris et La Réunion sont réduits à 3 vols par semaine et ceux entre Mayotte et La Réunion sont arrêtés. Et toutes les personnes de retour de métropole doivent respecter un confinement strict de 14 jours même si elles ne présentent aucun symptôme.
De nombreux aéroports de par le monde et en Métropole ont dû être fermés. Les impacts économiques du covi-19 seront donc importants, notamment sur le secteur aérien. Pour les aérogares gérés par le groupe français ADP, la contraction des activités sera de près de 65% entre mars et juillet.