Est-ce que vous vous souvenez de vos premières angoisses (ou pas) quand vous allez passer le brevet des collèges ? Près de 800 000 candidats doivent passer les épreuves écrites du brevet les jeudi 27 et vendredi 28 juin prochains. A l’heure actuelle, beaucoup se posent la question de l’utilité d’un tel examen.

En effet, l’obtention de ce diplôme n’est exigée noir sur blanc dans aucune des branches de l’après-collège. On peut rentrer sans problème en apprentissage ou suivre un CAP sans l’avoir décroché. L’entrée en seconde, que cela soit générale et technologique, ou professionnelle, est tout à fait possible sans brevet.

Cette année, les épreuves ont reçu une cure de jouvence. Ainsi, elles comprennent davantage d’exercices de mathématiques et une dictée plus longue. En histoire-géographie-éducation civique, l’élève devra plancher sur les trois disciplines. L’appellation de cet examen a changé en 2014, dorénavant il n’y a plus de « brevet des collèges », encore moins « BEPC » (appellation abandonnée au début des années 1980), mais « DNB »: diplôme national du brevet.

Pour les enseignants, même si le brevet n’ouvre aucune porte professionnellement, il a une valeur en soi et permet d’acquérir des compétences nécessaires dans leur vie future. Il ne faut pas occulter le faut que c’est le premier diplôme. Il marque un tournant dans la scolarité de l’élève, lui permet de dresser le bilan de ses années collège, et de se confronter à la notion d’examen sans trop d’angoisse.