En novembre 1811, les esclaves voulaient déjouer l’inhumanité de la société et le système esclavagiste à La Réunion. Ils ont utilisé deux stratégies principales telles que le marronnage et la révolte.
Malgré tout, la révolte de Saint-Leu en 1811 demeure le complot qui s’est totalement déroulé. La révolte s’identifie en tant que stratégie collective accompagnée de la volonté d’en finir avec le système esclavagiste. Les esclaves descendaient des Hauts, lieux de travail, vers les Bas, la résidence de la population libre. Les Blancs ont craint les esclaves et se sont enfuis.
L’insurrection des esclaves de différentes origines les a fait peur au point de mettre en place des stratégies de protection. La prise de possession de l’île par les Anglais a attisé la mise en œuvre de la révolte.
À défaut d’eau, les esclaves de la partie Sud se sont souvent rencontrés sur une source, dans la ravine du Trou. C’est le lieu de la première élaboration du projet d’insurrection. Le contact entre esclaves s’est élargi vers les esclaves de la commune de Saint-Louis. C’est le deuxième élément amenant à la révolte. Le troisième élément implique que les esclaves de Saint-Leu partent en marronnage après leurs travaux. Certains esclaves ont été emprisonnés et ont rencontré d’autres esclaves en prison.
Le 5 novembre 1811, la révolte a éclaté. Le 7 novembre, les insurgés sont descendus depuis le bassin vers les habitations. Cependant, il n’y avait que peu de pillages, aucune violence envers les femmes Libres, et aucun incendie. À défaut d’armes performantes, plusieurs insurgés sont maîtrisés et d’autres tués. Il y a eu un véritable démantèlement humain, les parties du corps des esclaves étaient déplacées.
Durant deux siècles, il n’y a eu qu’une seule révolte, les maîtres contrôlaient leurs esclaves. Pourtant, Les Blancs l’ont quand même qualifié de guerre et de révolution des Noirs, car le traumatisme subi par la population Libre est considérable.