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Enlèvement d’enfant à La Réunion, la camionnette rouge, légende urbaine ou réalité ?

Dans les années 60, la camionnette rouge, cet utilitaire qui enlevait les enfants pauvres de la Réunion, avait bouleversé la vie de plus d’un. Tout commence en 1963 au moment où Michel Debré devient Député de l’île de Bourbon.

Le gouvernement français de l’époque décide d’adopter un texte visant à « sauver » les dernières colonies françaises. Des mesures extrêmes et inhumaines sont alors prises à l’encontre des territoires d’Outre-mer comme la Réunion, les Antilles et la Guyane. Sur l’île de la Réunion, le Maloya et le créole sont interdits. Les fonctionnaires désobéissants sont déportés. Le BUMIDOM exile un bon nombre de compatriotes réunionnais. Dans les quartiers les plus démunis de la Réunion, plusieurs enlèvements d’enfants se produisent. Le but de ces enlèvements est de « repeupler la Creuse ».

Après la promulgation de la loi Debré, une camionnette 2CV rouge appartenant à la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales commença à sillonner les routes de l’île. Dans ce véhicule, il y avait un représentant de la DDASS qui avait pour mission de kidnapper les enfants qui errent dans les rues. Des rumeurs circulent alors qu’un trafic d’organes existe à la Réunion. Aujourd’hui, certains enfants victimes de ces enlèvements refont surface à l’instar de Jean-Jacques Martial, auteur du livre « Une enfance volée », dans lequel il raconte le calvaire qu’il avait vécu depuis son kidnapping à l’âge de 7 ans.

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