Les enseignants étaient de nouveau en grève ce mardi 6 février, à l’appel de cinq syndicats. Parmi les points de crispation : la mise en place des groupes de niveau en 6e et 5e à la rentrée prochaine, voulue par Gabriel Attal.
Une mesure controversée
Annoncée par Gabriel Attal lorsqu’il était encore ministre de l’Education nationale, cette mesure vise à “élever le niveau des élèves” en les répartissant en trois groupes distincts en français et en mathématiques, selon leur niveau.
Des inquiétudes multiples
Mais les enseignants, majoritairement opposés à cette réforme, craignent qu’elle ne “casse l’enseignement” et ne “favorise la sélection”. Ils soulignent également le manque de moyens humains et pédagogiques pour la mettre en place correctement.
Des syndicats vent debout
“C’est un dispositif extrêmement inégalitaire”, dénonce Tanguy Noël, secrétaire régional de l’UNSA Education. “On va juste creuser les écarts et empêcher ces élèves de s’élever”, renchérit Emeline Brouard, professeure des écoles et membre de Sud Education.
Un avenir incertain
Alors que le ministère de l’Education nationale assure que la réforme se fera “au cas par cas” et “à moyens constants”, les syndicats exigent son abandon pur et simple. La mobilisation des enseignants devrait se poursuivre dans les prochaines semaines.