Les réalités, la course du quotidien, une certaine philosophie de l’éducation font passer l’éducation de leurs enfants au second rang de leurs préoccupations pour certains parents. L’évolution de l’approche professionnelle et de l’environnement fait que les deux parents travaillent et consacrent moins de temps à leurs enfants.
Le nombre de divorces a explosé ces 30 dernières années. L’individualité prend le pas sur la communauté. Ce qui commencent par les foyers. Certains enfants rois refusent tout bonnement de faire des tâches à la maison, certains parents n’inculquent pas cette valeur également. L’autorité parentale s’amenuit peu à peu et tout le monde a l’air de trouver la situation normale. Les progrès technologiques isolent plus qu’ils ne rapprochent. Il n’est pas rare de voir parents et enfants rivés sur leur écran dans une même pièce. Les notions de « droits », « devoirs » et « travail » ont été dévoyées. Cela commence par l’éducation qui n’est plus faite par certains parents mais par la télé et internet. Les punitions ont été abolies, la société est devenue plus « sensible ». Les efforts ne sont plus récompensés.
Cette situation se répercute sur notre quotidien, sur la manière dont nos politiques mènent la barque. La République est mal en point car ses enfants ne se « sentent pas bien ». Ce qui explique la montée de la violence, de l’extrémisme, des attentats, du mal-être profond des populations… La démocratie tousse. Les consultations populaires ne font plus recette. Plus grave, l’autorité administrative est chahutée car depuis 40 ans, nos gouvernants français (hommes et femmes politiques, administrations diverses) ont failli dans l’exercice de leur fonction, manquant d’autorité, de respect et de courage. La gestion de la crise sanitaire est désespérante et rappelle la situation dans les foyers : les parents essaient tant bien que mal de raisonner les enfants qui n’écoutent pas et qui n’en font qu’à leur tête. La réforme urgente est dans nos foyers : il faut réapprendre à éduquer nos enfants pour qu’ils soient de bons citoyens : c’est-à-dire des hommes et des femmes respectueux des autres citoyens, de la loi et de la société.