Le député de Loire-Atlantique, Andy Kerbrat, a été pris en flagrant délit d’achat de drogue lors d’un contrôle policier à Paris. Les faits se sont déroulés le week-end dernier, lorsque des agents ont observé un échange suspect entre deux individus, suscitant des soupçons d’une transaction de stupéfiants. À l’issue de leur intervention, les policiers ont identifié l’acheteur comme étant Andy Kerbrat, âgé de 34 ans.
Lors de son contrôle, Kerbrat était en possession de 1,35 gramme de 3-MMC, une drogue de synthèse de plus en plus répandue dans la capitale. Le vendeur, un mineur déjà connu des services de police, a également été arrêté avec 1 gramme de 3-MMC et une somme liquide de 200 euros. Ce dernier a été placé en détention provisoire, tandis qu’Andy Kerbrat, bien qu’entendu par les autorités, n’a pas été mis en garde à vue.
Le parquet de Paris a annoncé des poursuites contre le député pour usage de stupéfiants, suivi d’une convocation pour une ordonnance pénale, une procédure habituelle pour les infractions de faible gravité. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, Kerbrat a exprimé sa volonté d’assumer pleinement ses responsabilités. Il a également révélé qu’il souffrait de « problèmes personnels » et de « fragilités psychologiques » ayant contribué à sa consommation de drogues de synthèse.
Conscient des enjeux, le député a annoncé son intention de suivre un « protocole de soins » après avis médical, afin de l’aider à surmonter son addiction et à reprendre son activité parlementaire. Il a également présenté ses excuses à ses électeurs, à son groupe politique La France Insoumise (LFI) et au Nouveau Front populaire (NFP), tout en déplorant que cette information ait été révélée à ses proches avant qu’il ne puisse les informer lui-même.
L’incident soulève des questions sur la responsabilité des élus et l’impact des addictions sur la vie politique. Andy Kerbrat espère que son parcours de réhabilitation pourra servir d’exemple et sensibiliser sur les enjeux liés à l’usage de substances illicites.