Si l’on demandait à un citoyen pris au hasard ce que signifie pour lui le 25 novembre, nul doute que cela ne lui évoquerait pas grande chose. C’est pourtant la date choisie par les Nations Unies pour célébrer la Journée Internationale pour l’élimination de la violence contre les Femmes.
Le gouvernement profite de cette Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux Femmes pour lancer une nouvelle campagne afin faire connaître largement la ligne téléphonique 3919, numéro d’écoute et d’orientation, anonyme et gratuit, disponible pour toutes les femmes victimes de violences, 7 jours sur 7.
A cette occasion plusieurs manifestations sont prévues à La Réunion comme au chef-lieu où une matinée artistique de sensibilisation se tiendra à la direction des affaires culturelles, dans la rue de Paris de 8h00 à 12h00. Retrouvez tout le programme sur cette page.
L’origine de cette journée internationale remonte à 1960, lorsqu’en République Dominicaine les sœurs Mirabal furent assassinées parce qu’elles militaient pour défendre leurs droits. Elles devinrent alors les symboles du combat pour éliminer ce fléau qui malheureusement continu de perdurer.
Retenons ces chiffres alarmant observés en 2014 à La Réunion, 1 734 faits constatés par les forces de l’ordre, soit 5 plaintes par jour; 315 femmes hébergées en urgence via le dispositif, 115 pour des violences conjugales, et 443 enfants concernés. Soit 758 personnes pris en charge.
1 femme sur 3 dans le monde est victime de violence physique ou sexuelle.
Nous pouvons même se poser la question des conséquences qu’auront ces actes auprès des enfants témoins de ces actes odieux : ils les banaliseront ? ils les reproduiront ? Nous devons tous nous mobiliser pour agir en amont et aval afin de stopper cette culture de la violence.