N’ayant aucune perspective de réouverture depuis le début du confinement au printemps dernier, le secteur de la restauration reste dans un cauchemar profond suite à l’annulation de sa réouverture le 20 janvier dernier des bars, restaurants et les boites de nuit comme prévu.
Lors d’une interview sur la chaine locale RTL9, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Lemaire s’est exprimé lundi 01 er février dans la matinée, face à la situation critique des propriétaires de bar, de restaurant, de boite de nuit. Avec un ton ferme, il félicitait ceux qui respectent les règles et dénonçait ceux qui essaient de braver les règles instaurées par le gouvernement car selon lui « extrêmement dure […] ne justifie en rien de ne pas respecter des règles qui sont d’abord sanitaires ».
Des sanctions à ceux qui enfreignent les règles
Des pluies de commentaires et de débat sur les réseaux sociaux liées à cette demande ont attiré l’attention des autorités suite à la divergence d’idée et à ceux qui veulent fuir les règles instaurées par le gouvernement.
Malgré cette « demande légitime » de quelques restaurateurs d’ouvrir ses portes dès début février, le gouvernement juge cela inadmissible et mettra en application des sanctions financières et aussi administratives à « tous ceux qui restent ouverts, à partir du moment où ils ne respectent pas les règles, seront suspendus pendant un mois de l’accès au fonds de solidarité » et n’auront « plus accès du tout » en cas de récidive selon toujours le ministre de l’économie. Aussi, la CFDT, ne leur soutiendra pas non plus.
Le gouvernement pourra demander dans ce cas une lourde amende aux restaurateurs qui ouvriront leurs portes sans avoir de l’autorisation, ce qui pourrait entrainer une fermeture administrative immédiate de l’établissement.
Un contrôle plus renforcé
Suite à l’annonce du gouvernement sur la non-ouverture des salles de restaurants, des bars et des discothèques, les contrôles se multiplient. Les forces de l’ordre sensibilisent la population à respecter les règles imposées et les consignes sanitaires dans ces établissements et les autres commerces.
A Paris, plus de 300 établissements sont contrôlés régulièrement ces derniers temps dont une vingtaine ont été identifiées en tant que restaurants clandestins et ont été fermées administrativement en deux jours.
Une situation financière catastrophique pour les restaurateurs
Etant dans une situation complexe et n’ayant aucune date sure de réouverture, la profession a peur des représailles administratives. Elle risque d’être parmi les derniers à pouvoir retrouver une stabilité économique car il va falloir encore patienter avant de reprendre. Beaucoup se plaignent et se retrouvent dans une impasse.