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Covid-19 : nous sommes tombés dans de la paranoïa totale, selon certains personnels médicaux

Les autorités ont identifié 3685 cas de coronavirus depuis l’apparition du premier cas de coronavirus à la Réunion en mars de l’année dernière. À la Réunion, le nombre de cas de contamination au Coronavirus a diminué de 100 cas en l’espace de 7 jours. Les autorités compétentes ont effectivement dénombré 491 et 495 cas confirmés de coronavirus, contre 595 cas il y a trois semaines.

L’épidémie est finie depuis des mois ?

Au vu de cette situation, de nombreux Réunionnais pensent aujourd’hui que l’épidémie est déjà fini depuis des mois. Certains personnels médicaux présentent d’ailleurs des témoignages sur les réseaux sociaux disant que « le port de masque est inutile ».

« Je suis infirmière en labo. Je fais des prélèvements covid tous les jours. Résultat : 97 % de négatif. Les positifs sont asymptomatiques ou ont juste un rhume. Mon patron, médecin biologiste dit que nous sommes tombés dans la paranoïa totale », affirme d’ailleurs une infirmière dans un commentaire sur le sujet.

Selon eux, ces faits s’expliquent par le fait que l’évolution du virus diffère selon la zone climatique, qu’il résiste moins à la chaleur et que les gens sont plus immunisés dans les zones tropicales. L’évolution du nombre de contaminations en milieu tropicales est effectivement beaucoup plus lente comparée aux zones climatiques européennes par exemple.

Un message d’alerte de l’ARS

Toutefois, hier vendredi 25 septembre, le bureau régional de la santé a tenu une conférence de presse. Une occasion pour Martine Ladoucette, sa directrice de lancer un message d’avertissement au public. Selon elle, bien que la situation semble s’être améliorée dans une certaine mesure, le département est encore à un moment charnière. La directrice du bureau régional de la santé a déclaré que la situation sanitaire dans le département ne s’était pas détériorée. « Vous pourriez même penser qu’elle s’améliore un peu », mais cela ne peut pas encore être dit. Le directeur de l’ARS a toujours émis un « message d’avertissement ». Un seul indicateur est encourageant et doit être pris en compte.

Martine Ladoucette a rappelé que le service était toujours classé comme une zone d’alerte, une zone de transmission virale active, et n’a pas basculé vers une zone d’alerte renforcée ni même une zone d’alerte maximale.

Le directeur de l’ARS a émis un « message d’avertissement ». Les populations doivent redoubler de vigilance et d’efforts pour se préparer au risque de renversement et de voir la saturation rapide des capacités hospitalières. Elle aimerait attirer l’attention sur le nombre d’admissions à l’unité de soins intensifs : 13 cas et 8 sorties au cours des 7 derniers jours. De plus en plus. Actuellement, les patients Covid représentent 20 % des lits de soins intensifs.

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