L’épidémie de chikungunya continue de faire des victimes, avec une aggravation préoccupante des cas chez les nouveau-nés et les nourrissons. Selon les autorités sanitaires, sept bébés ont été hospitalisés dans un état grave, portant à 15 le nombre total de cas sévères recensés à ce jour. Parmi ces cas, huit concernent des adultes et sept des très jeunes enfants.
Une recrudescence des cas sévères
Le chikungunya, maladie virale transmise par les moustiques du genre Aedes, provoque généralement des symptômes grippaux tels que fièvre, douleurs articulaires et fatigue intense. Toutefois, certaines personnes développent des formes graves, notamment les personnes âgées et les nourrissons dont le système immunitaire est encore fragile.
La semaine dernière, les autorités ont annoncé deux décès liés au virus. Il s’agissait de personnes âgées, dont l’une souffrait de comorbidités. Ces pertes viennent rappeler que le chikungunya n’est pas à prendre à la légère, notamment chez les populations les plus vulnérables.
Une mobilisation essentielle pour endiguer l’épidémie
Face à cette situation inquiétante, les autorités sanitaires appellent à une vigilance accrue et renforcent les mesures de lutte contre la prolifération des moustiques. Parmi les recommandations essentielles :
- Éliminer les eaux stagnantes autour des habitations, lieux de reproduction des moustiques.
- Utiliser des répulsifs anti-moustiques, notamment chez les femmes enceintes et les nourrissons.
- Installer des moustiquaires pour limiter les piqûres, surtout durant la nuit.
- Consulter un médecin en cas de fièvre soudaine et de douleurs articulaires.
Une attention particulière aux femmes enceintes et aux nouveau-nés
Les femmes enceintes sont particulièrement concernées par cette épidémie, car le virus peut être transmis au fœtus lors de l’accouchement, exposant ainsi les nouveau-nés à des complications sévères. Les autorités sanitaires rappellent l’importance d’un suivi médical régulier pour les futures mamans vivant dans des zones à risque.
Alors que les cas graves se multiplient, la lutte contre le chikungunya reste une priorité. Une prise de conscience collective et le respect des mesures préventives sont essentiels pour freiner la propagation du virus et protéger les populations les plus vulnérables.