Un des épisodes marquants de la prise de parole de Martine Ladoucette, directrice de l’Agence régionale de santé (ARS), a été celui des tests. Sa déclaration est passée un peu inaperçue mais donne la pleine mesure des dangers qui guettent La Réunion. Pour elle, les Réunionnais sont passés d’une situation où les tests étaient insuffisants vers l’insuffisance des personnes testées.
Or la situation est assez préoccupante. 415 nouveaux cas ont été recensés à La Réunion dans la semaine du 19 au 24 octobre. 500 cas confirmés ces 7 derniers jours, « soit une moyenne de 70 cas par jour », a indiqué Martine Ladoucette. Cependant, la moyenne des 70 cas par jour, est plus élevée que celle des trois semaines précédentes du mois d’octobre. « L’indice de propagation de la maladie est à nouveau supérieur à 1. Le nombre de personnes contaminées à La Réunion pourrait à ce rythme doubler en l’espace de deux semaines », a-t-elle alerté.
Aujourd’hui, les centres de test ne font plus recette, contrairement aux premières semaines. Or la capacité de test est réelle. L’introduction des tests antigéniques rapides (TRA) accroitra cette capacité. C’est une des nouvelles solutions privilégiées par le gouvernement pour faire face à la deuxième vague de Covid-19. Les résultats sont connus en 10 à 30 minutes contre 72 heures en moyenne pour un test PCR – peuvent être utilisés par les professionnels de santé, selon un décret paru au Journal Officiel.