Le Premier ministre Michel Barnier a annoncé une avancée significative en matière de lutte contre les violences sexuelles. Dès la fin 2025, il sera possible de porter plainte directement dans les hôpitaux pour ce type d’agressions. Cette mesure vise à faciliter l’accès à la justice pour les victimes et à renforcer la prise en charge immédiate des personnes traumatisées.
Une mesure pour améliorer l’accompagnement des victimes
Actuellement, les démarches judiciaires peuvent être complexes et décourageantes pour les victimes de violences sexuelles. Le dispositif permettra de centraliser les plaintes au sein même des établissements hospitaliers, où des professionnels formés et des structures adaptées seront mis à disposition. Cette généralisation s’inscrit dans une volonté gouvernementale d’améliorer l’accès à la justice et de renforcer la lutte contre l’impunité des auteurs.
Détecter la soumission chimique grâce à des kits remboursés
Autre annonce majeure : l’expérimentation du remboursement par la Sécurité sociale de kits de détection de soumission chimique. Ces kits permettent de détecter rapidement si une personne a été droguée à son insu, une pratique malheureusement en augmentation dans les contextes de violences sexuelles, notamment lors de soirées festives. Ce projet, encore en phase expérimentale, pourrait être élargi à l’ensemble du territoire si les résultats s’avèrent concluants.
Un plan global pour lutter contre les violences
Ces nouvelles mesures s’intègrent dans un plan global de lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Outre la plainte dans les hôpitaux et les kits de détection, le gouvernement travaille sur des campagnes de sensibilisation, la formation des professionnels de santé, et le renforcement des peines pour les auteurs.