Au cours des deux dernières semaines, trois cas d’infection par le virus Monkeypox, également connu sous le nom de variole du singe, ont été confirmés à La Réunion. Une enquête épidémiologique a été immédiatement mise en œuvre pour comprendre la propagation du virus et pour prendre en charge les patients ainsi que leurs contacts.
Mesures de prise en charge et de prévention
Les patients infectés, ainsi que leurs contacts proches, ont reçu des informations détaillées sur la conduite à tenir. Les autorités sanitaires encouragent vivement la vaccination dans les plus brefs délais. Une surveillance accrue est également recommandée pour détecter toute apparition de symptômes évocateurs de la maladie.
Transmission et symptômes du Monkeypox
Le virus Monkeypox se transmet principalement par contact prolongé en face à face via des gouttelettes respiratoires ou par contact direct avec une personne infectée. Cela inclut le contact avec les fluides corporels, les lésions cutanées ou les muqueuses internes, comme la bouche. La transmission peut également se produire de manière indirecte, par le biais d’objets contaminés tels que les vêtements ou le linge de lit utilisés par une personne malade.
Les premiers symptômes du Monkeypox apparaissent après une période d’incubation allant de 5 à 21 jours. L’infection débute généralement par des symptômes tels que la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des difficultés à déglutir, une fatigue intense (asthénie) et un gonflement des ganglions au niveau du cou et du haut de la cuisse. Des éruptions cutanées peuvent également se développer.
Les autorités de La Réunion appellent la population à la vigilance et à la prévention. La vaccination rapide et la surveillance des symptômes sont des mesures essentielles pour contrôler la propagation du Monkeypox. En cas de symptômes évocateurs, il est impératif de consulter un professionnel de santé et de suivre les recommandations sanitaires pour éviter de transmettre le virus à d’autres personnes.