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La mpox : urgence sanitaire mondiale déclarée par l’OMS

La mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe, a été déclarée urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en juillet 2022, après une propagation rapide dans plus de 75 pays où la maladie n’était pas auparavant présente. Voici ce qu’il faut savoir sur cette maladie.

Symptômes et manifestations cliniques

Les symptômes de la mpox incluent fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et un gonflement des ganglions lymphatiques. Une éruption cutanée se développe également, sous forme de taches ou de pustules, qui finissent par former des croûtes avant de tomber. L’incubation dure en moyenne 12 jours, et les symptômes peuvent persister jusqu’à quatre semaines.

Origines et transmission

La mpox est une zoonose, ce qui signifie qu’elle est transmise à l’homme par les animaux, principalement les rongeurs. Le virus mpox appartient à la famille des poxviridés, proche du virus de la variole humaine, éradiqué en 1980. Bien que la maladie ait été identifiée pour la première fois en 1958 chez des singes, ce sont les rongeurs qui en sont les principaux réservoirs.

Le virus peut se transmettre à l’humain par contact direct avec des animaux infectés, par contact avec des lésions cutanées ou des fluides corporels, ou encore par l’intermédiaire de matériaux contaminés. Dans certains cas, la transmission peut également se faire par les gouttelettes respiratoires d’une personne infectée.

Propagation et épidémies

Historiquement, la mpox était confinée à des épidémies localisées en Afrique centrale et de l’ouest. Cependant, en mai 2022, des milliers de cas ont été signalés dans des pays non endémiques, conduisant à une propagation mondiale. Le virus actuellement présent en Europe provient du clade 2, associé à l’épidémie nigériane.

Les cas humains de mpox sont courants en Afrique centrale, notamment en république démocratique du Congo (RDC) et en république centrafricaine (RCA). Depuis 2018, des cas ont été exportés vers des pays comme le Royaume-Uni, Israël, Singapour, et les États-Unis.

Diagnostic et traitement

Le diagnostic de la mpox se fait cliniquement par des spécialistes et est confirmé en laboratoire par PCR. La mpox peut être confondue avec d’autres maladies éruptives comme la varicelle ou la rougeole. Un traitement antiviral, initialement développé contre la variole, est disponible pour les formes sévères de la mpox.

Prévention et vaccination

La prévention de la mpox repose sur la sensibilisation aux risques de transmission et la réduction des contacts entre l’homme et la faune sauvage, en particulier dans les zones endémiques. Les vaccins antivarioliques offrent une protection croisée contre la mpox, et des vaccins plus récents ont été développés. En France, la vaccination préventive est recommandée pour les populations à risque, notamment les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes et les professionnels du sexe.

Contexte actuel

Entre janvier 2022 et juin 2023, près de 88 000 cas et 147 décès liés à la mpox ont été recensés dans le monde. La situation continue d’évoluer, et l’OMS publie régulièrement des rapports de situation épidémiologique.

La propagation de la mpox à travers le monde, hors des zones endémiques, représente un défi sanitaire majeur, nécessitant une vigilance continue pour éviter de nouvelles flambées épidémiques.

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