Même si certains scientifiques ont critiqué la rapidité avec laquelle le Royaume-Uni a lancé sa campagne de vaccination, c’est une grande première qui risque de changer la donne. L’archipel britannique est le premier dans le monde à avoir autorisé le déploiement du vaccin de l’alliance américano-allemande Pfizer-BioNTech. La Russie a aussi commencé à distribuer durant le week-end son propre vaccin, Spoutnik V.
En France, comme dans l’Union européenne, une décision est attendue d’ici à fin décembre. En Angleterre, au pays de Galles, en Écosse et en Irlande du Nord, la priorité est donnée aux résidents et employés des maisons de retraite, une tâche compliquée par les défis logistiques liés au besoin de conserver le vaccin à – 70 degrés. Suivront les soignants et les plus de 80 ans, et ainsi de suite par âge décroissant. Selon des journaux britanniques, la reine Elizabeth II, 94 ans, et son époux le prince Philip, 99 ans, seront vaccinés prochainement. Ils pourraient même le faire en public afin d’encourager le plus grand nombre à se faire vacciner et contrer les anti-vaccins.