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Composition des protections hygiéniques : une victoire pour la transparence et la santé des femmes

Depuis le 1er avril 2024, les fabricants de protections hygiéniques en France doivent obligatoirement afficher la composition détaillée de leurs produits sur l’emballage ou la notice d’utilisation. Cette mesure, attendue depuis de nombreuses années par les militantes féministes, est une avancée majeure pour la transparence et la santé des femmes.

Syndrome du choc toxique : un risque réel

Le syndrome du choc toxique (SCT) est une maladie rare mais grave, pouvant être mortelle, qui est principalement associée à l’utilisation de tampons et de coupes menstruelles. La DGCCRF estime que l’information sur la composition des protections hygiéniques et les bonnes pratiques d’utilisation est essentielle pour la prévention du risque de SCT.

Plus d’informations pour mieux choisir

La nouvelle réglementation impose aux fabricants de mentionner la liste des composants de leurs produits, ainsi que les substances et matériaux incorporés. Ils doivent également indiquer les modalités et précautions d’utilisation, ainsi que les possibles effets indésirables, y compris les irritations, intolérances, allergies et microtraumatismes.

Un long combat pour la transparence

L’obligation d’afficher la composition des protections hygiéniques est une revendication de longue date des associations féministes. En 2015, une pétition signée par plus de 300 000 personnes avait interpellé la marque Procter & Gamble, qui commercialise les Tampax, et l’avait incitée à indiquer la composition de ses tampons.

Un pas en avant pour la santé des femmes

La nouvelle réglementation française est une avancée majeure pour la santé des femmes. Elle leur permettra de mieux choisir leurs protections hygiéniques en connaissance de cause et de prendre les mesures nécessaires pour réduire les risques de SCT.

Sources :

N’hésitez pas à partager cet article pour faire connaître cette nouvelle réglementation importante !

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