Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé ce mercredi qu’il annoncerait « d’ici les fêtes » de fin d’année le lancement d’une « expérimentation d’ampleur » sur le port de l’uniforme à l’école.

Cette expérimentation concernera un « certain nombre d’établissements » dans des « collectivités locales différentes », sans que le ministre n’ait précisé lesquelles. Le coût d’achat de l’uniforme pour les élèves concernés sera intégralement pris en charge par les différentes collectivités.

L’objectif de cette expérimentation est de « tester et de voir si ça marche », a justifié le ministre. Il souhaite ainsi voir si le port de l’uniforme a « un impact sur l’autorité à l’école », sur le « harcèlement scolaire » ou sur les questions de « laïcité ».

Gabriel Attal ne se dit pas encore convaincu que l’uniforme soit une solution miracle, mais il estime qu’il est important de mener une expérimentation pour « avoir une base scientifique » sur ses effets potentiels.

Cette annonce a suscité des réactions contrastées. Certains élus de droite et du RN se sont montrés favorables à une telle expérimentation, tandis que d’autres, notamment à gauche, y sont opposés.

Les partisans de l’uniforme scolaire arguent qu’il permettrait de réduire les inégalités sociales, de favoriser l’égalité des chances et de lutter contre le harcèlement scolaire. Les opposants, quant à eux, estiment qu’il s’agit d’une mesure liberticide qui ne réglera pas les problèmes de fond de l’école.

Il faudra attendre les résultats de l’expérimentation pour savoir si le port de l’uniforme à l’école est une solution efficace.