Le président s’était fait siffler au congrès des maires en 2016, un an plus tard applaudi après son intervention. La suppression de la taxe d’habitation est une mesure importante qui permettrait au Français de réaliser des économies substantielles.
Jeudi dernier Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur a annoncé la suppression de la taxe d’habitation d’ici 2020, elle devrait démarrer cette année.
La ministre a indiqué qu’ « Il faut parler de réforme fiscale et d’impôt plus juste », a-t-elle déclaré lors de l’émission « Questions d’info » sur LCP. La disparition de la taxe d’habitation étant prévue sur trois ans, « il y aura bien évidemment besoin de ressources pour les collectivités locales », a-t-elle précisé.
Après son intervention, Jacqueline Gourault a précisé dans un tweet que la fiscalité locale devrait être « entièrement repensée ».
La taxe d’habitation est définitivement abolie et ne sera pas remplacée par un autre impôt. La fiscalité locale sera entièrement repensée. #TH
— Jacqueline Gourault (@j_gourault) 11 janvier 2018
D’un point de vue financier, généralement les mairies dépensent plus en fonctionnement (la gestion des affaires courantes, les salaires, etc.) qu’en investissements (l’acquisition de matériel, la création ou l’amélioration d’infrastructures, etc. ) en gros ce qui a vocation à préparer l’avenir.
Souvent la masse salariale est pointée du doigt dans les collectivités, elle ne permet pas à ces dernières de relancer comme il se doit les investissements. Le gouvernement, en réduisant la manne des impôts locaux pourrait agir sur les collectivités en les contraignant à réduire leur effectif pour plus tard investir davantage. Ceci dans la perspective que les budgets d’investissement soient plus élevés que les budgets de fonctionnement, ce qui est normalement synonyme d’une bonne gestion.