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Président Macron : 2 promesses électorales de 2017 réalisées grâce au Covid-19

Qu’il semble lointain le temps de la campagne électorale pour la présidentielle. Les candidats rivalisaient de promesses pour séduire un électorat plus que dubitatif. Emmanuel Macron avait remporté la mise en se basant sur sa « fraicheur » et un sur programme mixant les deux idéologies politiques. L’écologie et la croissance figuraient parmi les priorités du candidat à l’époque. A rebours, nous pouvons dire qu’il a réussi sur certains points. Le Covid-19 y est pour beaucoup.

Dans son programme, le président proposait de diviser « par deux le nombre de jours de pollution atmosphérique ». Promesse tenue ! Depuis mars, dans certaines grandes agglomérations des baisses des dioxydes d’azote l’ordre de 60% sont constatées. Paris, Marseille, Lille…même Saint-Denis n’a pas échappé à cette bouffée d’oxygène. Il n’a pas fallu attendre la fin de la mandature pour qu’il réalise cette promesse électorale. Mais jusqu’à quand ?

« Le réchauffement climatique est la menace la plus pressante ». Il ne croyait pas si bien dire. Pour les spécialistes, il y a une corrélation entre pandémie et changement climatique. Serge Morand, le chercheur CNRS-Cirad, clame également haut et fort que « la disparition du monde sauvage facilite les épidémies ».

En ce qui concerne la « rupture » entre le modèle productif ancien et nouveau et le mode consommation, le président de la République est en passe de réussir son pari, à son insu. Le futur président nous invitait à « changer notre rapport à l’écologie et à l’environnement », tout en appelant de tous ses vœux à « inventer un nouveau modèle de croissance » et qu’il fallait « changer le travail et l’entreprise ».

Double réussite avec les mesures prises par l’exécutif, les dépenses des ménages ont connu une baisse « inédite » de 6,1 %. Ainsi, la consommation des ménages a chuté au total de 17,9 %. « Nous avons toutes les ressources pour changer ce qui doit l’être, et ne plus continuer comme avant, pour surmonter le poids des lobbys », avait-il martelé. L’après-Covid-19 nous appellera à une gouvernance mondiale basée sur les expériences locales qui permette « la conjonction entre climat, biodiversité, santé et justice sociale ».

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