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Plan de relance : les principales annonces

Pour faire à une récession inédite, à cause de la crise sanitaire qui a paralysé une partie de l’économie pendant des semaines, le gouvernement de Jean Castex annonce ce jeudi 3 août un plan de relance de l’économie,  baptisé « France Relance », de 100 milliards d’euros, dont 40 milliards proviennent du plan de relance européen. Les 100 milliards seront pilotés de manière centrale par le ministère de l’économie.

Sauvegarde et consolidation 

« Je serai particulièrement attentif aux conditions de mise en œuvre de ce plan. Le comment a autant d’importance que le quoi. Je compte m’y impliquer personnellement », a promis le chef du gouvernement. Accompagné par les ministres Barbara Pompili (Ecologie), Bruno Le Maire (Economie) et Borne (Travail), Jean Castex a présenté les grandes lignes du plan de relance ardemment attendu. « La France a tenu mais elle est incontestablement affaiblie », a annoncé le Premier ministre d’emblée. « Après la sauvegarde, la consolidation et l’offensive avec une ampleur historique : 1 000 milliards. C’est quatre fois plus que pour la crise de 2008. C’est le plan de relance le plus massif à ce jour parmi les grands pays européens », a-t-il ensuite poursuivi.

Réarmement industriel

Dans le détail, Jean Castex a expliqué les secteurs qui allaient bénéficier du plan. 6,7 milliards d’euros seront consacrés à la rénovation énergétique des bâtiments. 35 milliards d’euros seront dédiés au secteur productif. « C’est aussi un plan de réarmement industriel pour la France », a défendu le Premier ministre. Sur ce point, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, chargé du plan de relance,  a insisté sur la relocalisation, notamment sur les secteurs de pointe, comme les batteries électriques. « Il est possible de construire des batteries électriques en France plutôt que de les importer de Chine », a-t-il fait savoir. Le gouvernement souhaite notamment relocaliser un certain nombre d’entreprises. Afin également de moins dépendre de l’étranger.

Emploi 

Sur le plan de l’emploi, Elisabeth Borne, la ministre du Travail, a mis en avant les trois chantiers : le plan jeune, présenté dès juillet, qui vise à donner une solution aux 750 000 qui arrivent sur le marché de l’emploi et à ceux déjà sans emplois ; un bouclier anti-licenciement pour les entreprises qui subiront une baisse d’activité ; maximiser l’impact en emploi en accompagner les demandeurs d’emploi vers les secteurs soutenus par le plan. « Il faut protéger les emplois et en créer de nouveaux », résume la ministre du Travail. Pour que le plan fonctionne, Jean Castex a expliqué que trois exigences prévalaient. « La première exigence : la concertation (avec les collectivités par exemple). Deuxième exigence : le suivi de l’exécution qui permettra d’en rendre compte et de garantir la rapidité de la mise en œuvre. La troisième exigence : la territorialisation à chaque fois que ça sera possible « un gage d’efficacité, d’adaptabilité, d’équité et de cohésion ».

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