C’est une étape incontournable en période électorale. Les candidats à la présidentielle font un défilé lors du Salon de l’agriculture. Marine Le Pen n’a pas dérogé à la règle après le passage, la semaine dernière, de François Hollande aux stands des ultramarins lors de l’inauguration du salon. Ce mardi 28 février, elle a passé plus d’une heure au chevet des exposants ultramarins. Une visite qui a forcément une connotation politique. La candidate a visité successivement les pavillons Antilles, La Réunion et Nouvelle-Calédonie. Durant toute la durée de sa visite, Juvénal Remir, vice-président de la coordination rurale de la Martinique, ne l’a pas lâchée d’un centimètre. C’est l’un de ses plus fervents supporters.
Marine Le Pena multiplié les gestes symboliques : dégustation, selfies, discussions… mais personne n’est dupe. Devant ces manœuvres électoralistes, la plupart des agriculteurs demeurent stoïques. Leur voix sont certes très prisées, pourtant la thématique de l’Outre-mer est quelque peu occultée. Quand elle était à La Réunion, Marine Le Pen avait martelé que « l’Outre-mer ne doit plus être considéré comme un « réservoir de subventions » mais un pont avancé de la nouvelle stratégie économique que la France doit mettre en œuvre ». Aujourd’hui, la situation des agriculteurs et des producteurs ultramarins est critique. Tout comme celle de toute la France d’ailleurs.