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L’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn mise en examen par la Cour de Justice de la République

Convoquée ce vendredi 10 septembre devant la Cour de justice de la République (CJR), Agnès Buzyn, l’ex-ministre de la Santé a été mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui » pour sa gestion de la crise sanitaire. Cette affaire pourrait être suivie par d’autres convocations visant des membres actuels ou passés du gouvernement. 

Alors qu’elle était entendue par les magistrats de la CJR, l’ancienne ministre de la Santé a été mise en examen après son audition. Selon le parquet général de la CJR, Agnès Buzyn a par ailleurs été placée sous le statut plus favorable de témoin assisté pour « abstention volontaire de combattre un sinistre », a précisé le parquet. 

Elle est la première personnalité du gouvernement à être mise en examen. Cette affaire survient après une enquête sur la gestion de l’épidémie début juillet 2020. La Cour de Justice de la République est la seule juridiction qui peut juger une personnalité gouvernementale.

Arrivée à 9h à la CJR, Mme Buzyn a affirmé vouloir « rétablir la vérité des faits » et s’est défendu de l’action du gouvernement lorsqu’elle était encore ministre de la Santé avant de quitter le gouvernement pour les municipales 2020 à Paris, « Je ne laisserai pas salir l’action du gouvernement, mon action en tant que ministre, alors que nous avons fait tant pour préparer notre pays à une crise sanitaire mondiale…». 

La CJR à reçu plus de 14 500 plaintes visant l’ancien et l’actuel membre du gouvernement. Des perquisitions ont notamment visé l’actuel ministre de la Santé, Olivier Véran, de l’ex-premier ministre Édouard Philippe, de Mme Buzyn et du porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, mais aussi du directeur général de la santé, Jérôme Salomon, et de la directrice générale de Santé publique France, Geneviève Chêne. La commission d’instruction de la CJR a ouvert son enquête sur l’infraction d’« abstention de combattre un sinistre ».

Selon des propos relayés par nos confrères du journal, le Monde « Depuis le début je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade », avait-elle encore dit au sujet du processus électoral.

Crédit photo : AFP Youtube

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