Avec les vagues d’attentats perpétrés par « les soldats de l’État Islamique », le gouvernement Valls mène une politique sécuritaire quasiment liberticide. Le renforcement de l’arsenal juridique, la promulgation de l’état d’urgence, l’élargissement du régime des assignations à résidence, font partie de ces mesures exceptionnelles qui traduisent la dérive autoritaire de la classe dirigeante ; en plus de mettre en évidence la réduction de nos libertés individuelles.
Avec les attentats à Nice, ce sécuritarisme, patent dans les politiques du gouvernement Valls, n’est alors qu’une supercherie, inefficace – supercherie comprise par le contribuable, du fait que Manuel Valls fut conspué lors de la minute de silence, sur la Promenade des Anglais.
Or, « Bien souvent, les jeunes radicalisés – donc potentiellement des terroristes – se retrouvent de manière très précoce en situation de marginalité sociale » (David Puaud, éducateur spécialisé dans « Les jeunes en voie de radicalisation » d’Humanité).
Ce qui signifie qu’une chose: réduire les inégalités de revenu et prendre en charge les populations marginalisées, dans un but d’intégration sociale, réduit drastiquement les » « phénomènes de radicalisation expresse ». La résorption des ghettos et des environnements sociaux défavorisés peut contribuer à une chute du taux de radicalisation.
En somme, l’éradication du terrorisme islamiste exige une société égalitaire que doit former le gouvernement Valls et non un renforcement des mesures de sécurité, sachant que le risque zéro est utopique.