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Élus et militants décédés suite au 1er tour des élections municipales de 2020 en métropole

Dans un entretien paru, mercredi 15 avril 2020, à l’hebdomadaire Le Point, le chef de l’Etat a affirmé « assumer totalement » le maintien du premier tour des élections municipales le 15 mars dernier, deux jours avant le confinement, et refuse les « procès » en mauvaise gestion concernant la pénurie de masques. Il s’est appuyé sur le conseil scientifique pour prendre sa décision. L’histoire lui donne-t-il raison ? Pas forcément. Les militants payent aujourd’hui un lourd tribut. 

De nombreux citoyen(ne)s et élus qui ont pris part à l’organisation des municipales, à faire campagne, en porte à porte, en réunion de quartier, en meeting, à tenir les bureaux de vote ont contracté le Covid-19. Certains ont même perdu la vie. On ne parle pas assez d’eux et de cette situation dramatique. On peut même parler de « martyrs » car ces militants ont œuvré par conviction, pour défendre un projet, pour leur ville, leur village. Ces « petites mains » de la démocratie qui sont engagés depuis plusieurs mois pour soutenir leurs candidats, ont senti un goût amer, à la fin de la campagne. Ne faudrait-il pas une reconnaissance pour ces personnes disparues impliquées dans la démocratie locale ?

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