Ce mardi 2 avril 2025, une vague d’indignation et de mobilisation a déferlé devant la préfecture de Saint-Denis. Élus, syndicats, associations et citoyens se sont réunis pour protester contre le désengagement de l’État concernant le financement des Parcours Emploi Compétences (PEC), un dispositif essentiel à l’insertion professionnelle et à la cohésion sociale sur l’île.
Les Conseillers Départementaux en première ligne
Les Conseillers Départementaux de Saint-Denis, dont Monique Orphé, Brigitte Adame, Virgile Kichenin et Jean-François Hoareau, ont pris la parole pour exprimer leur colère et leur détermination. Pour eux, « déposer une motion contre cette mesure, c’est bien plus qu’un geste symbolique : c’est un cri d’alarme ! ». Alors que La Réunion compte près de 99 000 allocataires du RSA, la réduction du financement des PEC est perçue comme un véritable abandon des plus vulnérables.
Une décision unilatérale et brutale
L’arrêté préfectoral n°509, publié le 24 mars, acte une baisse brutale de la participation de l’État : de 60 % à 43,3 %, accompagnée d’une réduction de la durée des contrats de 11 à seulement 6 mois. Une décision jugée unilatérale, prise sans concertation avec les acteurs locaux. Pour les élus, il s’agit d’un “affront” qui met en péril l’équilibre social de l’île.
Un appel à l’unité territoriale
De nombreuses personnalités politiques, dont Huguette Bello, Cyrille Melchior, Patrick Lebreton ou encore Eric Ferrere, ont rejoint la mobilisation. L’Association des Maires du Département de La Réunion (AMDR) a appelé tous les maires et leurs adjoints à manifester, écharpe tricolore au cou, pour montrer leur solidarité. Tous réclament le retour à un dispositif efficace : 12 000 contrats financés à 60 % sur 11 mois.
Des impacts déjà visibles
La Région Réunion alerte sur les conséquences immédiates : plus de 100 contrats sont bloqués, des dizaines d’encadrants techniques sans mission, des associations contraintes d’arrêter leurs activités. Ces contrats permettent pourtant l’insertion dans des secteurs cruciaux : environnement, gestion des risques, périscolaire.
Une mobilisation d’ampleur contre une politique jugée déconnectée
Pour Jean-Hugues Ratenon, la situation est claire : « LA RÉUNION EN DANGER, TOUS DANS LA RUE ! ». Il dénonce une politique d’austérité qui menace les plus précaires et fragilise les services publics. La maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, résume : « L’État abandonne les Réunionnais » et ajoute : « Ces contrats sont un pilier essentiel du tissu social et du bon fonctionnement des services publics sur l’île. Leur suppression met en péril ces missions vitales. » Elle rappelle également que « nous demandons le maintien d’au moins 600 PEC par an pour garantir l’équilibre dans nos écoles et sur notre territoire. »« LA RÉUNION EN DANGER, TOUS DANS LA RUE ! ». Il dénonce une politique d’austérité qui menace les plus précaires et fragilise les services publics. La maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, résume : « L’État abandonne les Réunionnais » et ajoute : « Ces contrats sont un pilier essentiel du tissu social et du bon fonctionnement des services publics sur l’île. Leur suppression met en péril ces missions vitales. »« LA RÉUNION EN DANGER, TOUS DANS LA RUE ! ». Il dénonce une politique d’austérité qui menace les plus précaires et fragilise les services publics. La maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, résume : « L’État abandonne les Réunionnais ».
L’heure de la réaction
Alors que l’île se remet encore difficilement du cyclone Garance et fait face à une épidémie de chikungunya, les acteurs locaux réclament une prise de conscience urgente de l’État. La mobilisation du 2 avril n’est qu’un début. Les collectivités, les syndicats, les associations et les citoyens sont déterminés à maintenir la pression pour sauver les contrats PEC, synonymes de dignité, d’espoir et de justice sociale.
Rendez-vous est déjà pris pour les prochaines actions.