La question posée implique de définir objectivement les critères d’un bon président. Ce qui est infaisable, dans la mesure où ces critères sont subjectifs. C’est pourquoi, je défendrais ma conception de l’exercice présidentielle idéale pour mettre en évidence le candidat qui changera la donne.
Pour faire court, la présidence idéale implique que l’État-providence supplante l’État-gendarme. Cela a pour conséquence la mise en place d’une politique de relance par la demande et la mise en place d’une équité fiscale en instaurant un impôt progressif, sachant qu’elle ne sera effective à la condition de mener des politiques de répression de fraude fiscale.
Cette État-providence doit être mis en oeuvre par un homme providentiel. Face à la crise politique profonde de notre société, ce dernier doit être irréprochable, loin de toutes les magouilles politiques. Mais aussi fédérateur pour faire barrage à la montée en puissance du nationalisme et de la xénophobie qui menace l’indivisibilité française.
Jean Luc Mélenchon respecte ce principe de probité attribué à l’homme providentiel : c’est le candidat du peuple. C’est la raison pour laquelle, il prône la résurgence du keynésianisme et, par-là, l’instauration de l’État-Providence.