Le cyclone Garance a marqué l’histoire météorologique de La Réunion avec des vents d’une intensité rare, similaires à ceux des cyclones Firinga en 1989 et Jenny en 1962. Météo-France a publié un bilan détaillé de cet épisode exceptionnel qui a frappé l’île, provoquant des rafales record sur plusieurs régions, notamment dans le Nord et l’Est de La Réunion. Ces conditions extrêmes rappellent des événements passés où les rafales avaient atteint des niveaux similaires, voire supérieurs, ce qui a entraîné des dégâts considérables.
Rafales record sur le territoire
Le phénomène Garance a laissé une empreinte forte avec des rafales particulièrement puissantes. Le gros Piton Sainte-Rose a enregistré des vents atteignant 234 km/h, une valeur qui n’avait pas été observée depuis le cyclone Hollanda en février 1994. Cette intensité démontre la force du cyclone et la rareté de tels événements dans l’histoire météorologique de l’île.
L’aéroport de Gillot, un point de mesure stratégique pour suivre les cyclones à La Réunion, a relevé une valeur de 213 km/h, la plus élevée depuis le passage du cyclone intense Jenny en 1962. Ce chiffre marque également un précédent inquiétant dans l’intensification des phénomènes cycloniques à La Réunion, qui semblent devenir de plus en plus puissants au fil des décennies.
Des impacts sur les villes
La ville de Saint-Benoît a également été durement touchée. La station météorologique locale a enregistré une rafale maximale de 199 km/h, une valeur record pour cette station depuis son installation. Ces mesures témoignent non seulement de l’ampleur du cyclone Garance, mais aussi de la vulnérabilité de certaines zones de l’île face à des phénomènes météorologiques extrêmes.
Les impacts sur les infrastructures locales ont été conséquents, avec des pannes de courant, des arbres déracinés et des dégâts sur les bâtiments. Les autorités ont appelé à la prudence et ont renforcé les mesures de sécurité, tandis que des équipes de secours ont été déployées dans les zones les plus touchées pour venir en aide à la population.
Comparaison avec les cyclones Firinga et Jenny
Les cyclones Firinga (1989) et Jenny (1962) restent dans les mémoires comme les plus puissants à avoir frappé La Réunion. Firinga avait notamment fait des ravages en emportant des toitures et en provoquant des dégâts sur l’ensemble de l’île. Jenny, quant à elle, avait également causé des rafales spectaculaires et des pertes humaines. Garance s’inscrit donc dans cette lignée de cyclones intenses, bien que les conditions météorologiques actuelles rendent ces phénomènes encore plus dangereux.
Les cyclones tels que Garance, Firinga, et Jenny mettent en lumière la nécessité de renforcer les infrastructures de l’île pour mieux résister à ces événements et protéger la population. Les scientifiques et les autorités insistent sur l’importance de la prévention, de la vigilance et de la préparation face à de tels événements climatiques.
