Le cyclone Dikeledi a durement frappé le nord-est de Madagascar, causant la mort de trois personnes et forçant le déplacement de plus de 1 000 habitants. Survenant seulement un mois après le passage dévastateur du cyclone Chido, Dikeledi a plongé la région dans une nouvelle crise humanitaire.
Destruction et évacuations massives
Les vents violents et les pluies torrentielles du cyclone Dikeledi ont provoqué d’importants dégâts dans plusieurs localités du nord-est de Madagascar. Des villages entiers ont été inondés, et les routes principales ont été coupées, compliquant l’accès aux secours. Selon les premières estimations, plus de 1 000 personnes ont dû être évacuées d’urgence, laissant derrière elles leurs habitations et leurs biens.
Un bilan humain en constante évolution
Le dernier bilan fait état de trois décès, mais les autorités locales craignent que ce chiffre n’augmente à mesure que les opérations de secours progressent. Les équipes de secours continuent de parcourir les zones les plus touchées pour venir en aide aux victimes et évaluer l’ampleur des dégâts. Les habitants, encore traumatisés par le cyclone Chido, se trouvent une fois de plus face à une situation critique, avec des infrastructures fragilisées et des moyens de communication limités.
Aide humanitaire en cours
Face à cette nouvelle catastrophe, les organisations humanitaires et le gouvernement malgache ont lancé des appels à l’aide internationale. Des vivres, de l’eau potable, et des équipements de secours sont acheminés vers les zones sinistrées. Des centres d’hébergement provisoires ont été installés pour accueillir les déplacés, mais les besoins restent immenses.
Un avenir incertain
Madagascar, régulièrement frappé par des cyclones en raison de sa position géographique, doit une fois de plus faire face à une reconstruction longue et coûteuse. Le gouvernement envisage des mesures pour renforcer la résilience des communautés face à ces catastrophes naturelles récurrentes, mais les défis restent de taille.