Le mardi 21 mai, les autorités de New Delhi ont décidé de fermer les écoles plus tôt que prévu pour les vacances d’été, en raison des températures extrêmes. Le service météorologique indien a annoncé une “vague de chaleur sévère” cette semaine, avec des températures atteignant 47,8°C à Najafgarh, une banlieue de Delhi, marquant ainsi un record national.
Cette mesure a également été adoptée dans plusieurs États du nord et du centre de l’Inde, notamment le Haryana, le Madhya Pradesh, le Pendjab et le Rajasthan, selon India Today. Pendant ce temps, les États du sud comme le Tamil Nadu et le Kerala ont récemment connu de fortes précipitations.
La semaine dernière, des tempêtes violentes ont également touché certaines régions, notamment Bombay, où des vents puissants ont renversé un panneau publicitaire sur une station-service, causant la mort de seize personnes et blessant plusieurs autres.
Le mois précédent, une vague de chaleur inhabituelle a frappé l’Asie du Sud et du Sud-Est, affectant notamment les Philippines et le Bangladesh, où de nombreuses écoles ont dû fermer. Les scientifiques soulignent que le réchauffement climatique rend les vagues de chaleur plus fréquentes, plus longues et plus intenses.
En ce moment, plus de 968 millions d’Indiens, soit une population supérieure à celle de l’Union européenne, de la Russie et des États-Unis réunis, participent aux élections générales pour élire les 543 membres de la chambre basse. La sixième phase de ces élections, qui se déroulent en sept phases jusqu’au 1er juin, aura lieu samedi, notamment à Delhi. La commission électorale indienne a mis en place un groupe de travail pour évaluer l’impact des vagues de chaleur sur chaque phase du scrutin. La participation est en baisse par rapport à 2019, ce que certains analystes attribuent aux fortes chaleurs et à un certain désintérêt des électeurs pour un scrutin dont le résultat semble déjà acquis, le Premier ministre Narendra Modi étant donné favori pour un troisième mandat.